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Pour lutter contre ce moustique, il est nécessaire de limiter ses lieux de ponte et de repos:
Je couvre, je jette , je vide tous les récipients pouvant contenir de l’eau.
Le frelon asiatique occupe aujourd’hui la quasi-totalité des départements français.
Si vous observez un nid n’hésitez pas à le signaler. En cas de doute sur un nid installé à votre domicile, n’hésitez pas à contacter l’association Biodiversité Nature en Val d’Huert. S’il s’agit de frelons asiatiques et tant que les nids sont de petites tailles, ils peuvent intervenir pour la destruction.
la Préfecture de l’Isère et l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes rappellent l’importance de la
mobilisation de toutes et tous dans la lutte contre cette plante très allergisante,
et ce, notamment avant le démarrage de sa floraison.
Avec le printemps, réapparaît l’ambroisie, cette plante envahissante et très allergisante. Dans la région
Auvergne-Rhône-Alpes, la plus touchée de France*, plus de 700 000 personnes sont allergiques à ses
pollens dont plus de 120 000 personnes en Isère. L’ARS qui pilote le dispositif régional de lutte contre
cette plante, s’appuie notamment sur un réseau de plus de 3 000 référents communaux et
intercommunaux, animé par FREDON Auvergne-Rhône-Alpes. Néanmoins, collectivités, professionnels
et particuliers, nous avons tous un rôle à jouer pour lutter contre l’ambroisie, en signalant ou détruisant
les plants avant qu’ils ne fleurissent et libèrent leurs pollens.
Reconnaître l’ambroisie à feuilles d’armoise
En France il existe 3 espèces d’ambroisie faisant l’objet d’une surveillance dont l’ambroisie à feuilles
d’armoise (ambrosia artemisiifolia) capable de se développer rapidement dans tout type de milieux
(parcelles agricoles, bords de route, chantiers, friches, etc).
Les feuilles de l’ambroisie à feuilles d’armoise sont assez caractéristiques :
profondément découpées,
vertes sur les deux faces,
absence d’odeur aromatique (contrairement aux armoises communes et annuelles avec lesquelles on
peut la confondre),
la tige des plants en fleur est plutôt rougeâtre et couverte de poils blancs
Comment faire ?
˃ L’arracher soi-même :
Après vous être assuré qu’il s’agit bien d’un plant d’ambroisie, vous pouvez l’arracher – avant la
période des pollens, c’est-à-dire avant qu’il ne soit en fleur – et laisser le plant sur place après
arrachage. Il est recommandé de porter des gants afin de ne pas irriter les mains.
˃ Ou signaler sa présence :
S’il ne vous est pas possible de l’arracher vous-même ou bien si vous détectez beaucoup de plants
en dehors de chez vous, utilisez la plateforme de signalement de l’ambroisie
Si vous avez un doute concernant l’identification de la plante, envoyez une photo par mail à
l’Observatoire des ambroisies : contact@signalement-ambroisie.fr
La chenille n’est dangereuse qu’une seule fois par an, à la sortie de l’hiver. En dehors de leur migration, ces larves restent dans leurs cocons, perchés à plusieurs mètres du sol dans les branches des pins et sapins.
C’est pendant cette hibernation que vous allez pouvoir lutter efficacement contre leur présence dans vos jardins et espaces publics .
La chenille processionnaire est la forme larvaire du papillon Thaumetopoea pityocampa. La chenille processionnaire doit son nom au comportement inhabituel à l’arrivée du printemps : les chenilles quittent toutes le cocon hivernal, les unes derrière les autres, formant une véritable procession.
A l’échelle du pays, la chenille processionnaire colonise tous les ans de nouvelles zones, faisant de leur présence un réel problème de santé publique en France, principalement pour vos animaux de compagnie.
Le danger des chenilles processionnaires vient des poils urticants qui recouvrent leurs corps. Ces poils orangers, très fragiles, se cassent au moindre contact avec la peau ou les muqueuses, libérant un venin fortement toxique et allergisant.
Il existe plusieurs mesures de luttes contre les chenilles. Pour éviter la ponte des papillons, vous pourrez utiliser des pièges à phéromones. Mais une fois vos pins et sapins contaminés, seules la capture et destruction de la chenille seront efficaces.
Le papillon Thaumetopoea pityocampa ne vit que 24h… juste le temps pour lui de trouver un pin dans son environnement proche et d’y pondre des oeufs pour assurer sa descendance. Tout le reste du cycle de cet insecte se passe au stade larvaire, sous forme de chenille.
A l’éclosion, les jeunes larves se regroupent pour tisser un cocon, à l’extrémité de la branche où elles sont nées. Au fil de l’automne et de l’hiver, les cocons forment de grosses boules de soie de la taille d’un melon, dans les branches des pins, très facilement identifiables.
C’est à cet instant que les chenilles sont les plus vulnérables et que vous allez pouvoir intervenir, et plus précisément au mois de janvier.
Pour vous débarrasser des chenilles processionnaires, vous n’avez pas le choix, vous devez les éliminer. Pour cela, voici la marche à suivre pour récupérer les cocons :
Une fois les cocons récupérés, vous pouvez les brûler, seul moyen efficace et sécurisé d’éliminer les chenilles.
Si des cocons sont hors de portée et ne peuvent être atteints, vous devrez avoir recours au piégeage des chenilles à leur descente du pin.
En pratique, vous devez acheter un piège à chenilles processionnaires, composée d’une gouttière qui se fixe autour du tronc et d’un sac de collecte qui récupère les chenilles. Le sac est rempli de terre pour simuler l’arrivée sur le sol et permettre aux chenilles de s’y enfouir.
Une fois collectés, les pièges sont là aussi éliminés.
La chenille processionnaire a désormais colonisé la totalité, ou presque, du territoire français. La lutte contre les chenilles processionnaires est un travail collectif, unissant les actions individuelles . Tout passe par l’élimination des cocons et la capture des chenilles et papillons.
La lutte biologique est difficile car seule la mésange est reconnue comme un prédateur régulier de la chenille processionnaire. L’aménagement d’abri pour accueillir ces oiseaux viendra compléter efficacement les mesures d’élimination précédemment décrites.